Les Rasoirs Electriques + The Helltons + Menpenti au Trokson (69)
Nous sommes le Vendredi 10 Septembre 2010, et ce soir au Trokson de Lyon, il y a un concert qui vaut le coup d’œil. Après avoir mis un temps considérable pour trouver une place où se garer, on arrive dans le minuscule bar. Le temps de se rafraîchir le gosier, on descend dans la petite pièce où va se dérouler le concert. J’étais déjà venu ici en début d’année pour voir les Nichiel’s et Diego Pallavas. Très bon show, même si le son n’avait pas été grandiose. Mais quand on voit la salle, son plafond vallonné, sa taille, ceci explique cela.
Bref après ces quelques présentations, voilà Menpenti qui débarque. Et là surprise, on est à peine cinq ou six personnes dans les lieux. Et pourtant, que ce soit au bar ou à l’extérieur, qui était plus que bien remplis, on pouvait se dire qu’il y aurait beaucoup plus de monde. Visiblement, ils ne sont pas venus pour la musique. Et bien parlons en, nous, de la musique. Le punk rock du groupe, au doux accent Marseillais, n’est pas vraiment ce que je préfère, mais j’avais gardé un bon souvenir de leur passage à Chambéry avec Guerilla Poubelle. Et justement, ce soir, je retrouve pas ce petit quelque chose que j’avais aimé au précédent concert. Les mecs ont pas l’air trop en forme, et on peut les comprendre, vu le peu de réactivité et du peu de public présent. Pas un set qui restera inoubliable, mais pas nul non plus.
Arrive ensuite The Helltons. Je ne connaissais pas du tout le groupe avant ce soir, je savais juste que Clem’ des Nina’School y sévit. Et dès que ça part, c’est la claque. Le pop punk des Bordelais est vraiment efficace. Que ce soit la répétitive (et là je ne le dis pas dans un sens négatif), « Better off alone », « Danny’s on drugs » dont le refrain reste coincé en tête, ou encore « I hate U2 » où les deux guitares se répondent bien. Mais coup de cœur à « Left to right », qui incite tout le monde à lever le poing et reprendre en chœur. Si on ajoute à ça « No friends » et son intro de basse très cool, on obtient un super bon moment qu’on aura pas vu passer. J’irais même me jeter sur le pack Tee shirt + cd, que je recommande à chaque amateur du genre qui lira ceci. Les mecs n’inventent rien, mais ils sont cool, et on a hâte de remettre ça. Seul regret pour ce set, toujours personne dans le public.
On finit la soirée par Les Rasoirs Electriques, groupe de pop punk avec entre autres Alex, batteur de Guerilla Poubelle. Ici, il change d’instrument et passe à la six cordes. Et miracle ! On dépasse enfin la quinzaine de personnes. Alors c’est sûr, ça n’a rien d’extraordinaire, mais ça fais quand même plaisir. Le groupe envoie bien quant à lui, avec les excellentes « Dans ma télévision », « Casser du suc’ sur le dos des gens » ou « Qu’ai je à répondre ». Même constat que pour The Helltons, les sikhs du combo sont efficaces et restent bien scotchées en tête. Le bassiste arrivé dernièrement à l’air de bien s’amuser, tout comme le batteur qui gère bien derrière ses fûts. La voix d’Alex quant à elle passe super, et il a l’air du mec très concentré sur son sujet. Ils finiront par une bonne reprise de Sons of Buddha, « Drunk punk ».
En conclusion, un bon concert ici au Trokson, avec quand même le regret d’avoir vu si peu de monde répondre présent, ce qui aura peut être baissé l’envie et la motivation des groupes.
Aurel
Bref après ces quelques présentations, voilà Menpenti qui débarque. Et là surprise, on est à peine cinq ou six personnes dans les lieux. Et pourtant, que ce soit au bar ou à l’extérieur, qui était plus que bien remplis, on pouvait se dire qu’il y aurait beaucoup plus de monde. Visiblement, ils ne sont pas venus pour la musique. Et bien parlons en, nous, de la musique. Le punk rock du groupe, au doux accent Marseillais, n’est pas vraiment ce que je préfère, mais j’avais gardé un bon souvenir de leur passage à Chambéry avec Guerilla Poubelle. Et justement, ce soir, je retrouve pas ce petit quelque chose que j’avais aimé au précédent concert. Les mecs ont pas l’air trop en forme, et on peut les comprendre, vu le peu de réactivité et du peu de public présent. Pas un set qui restera inoubliable, mais pas nul non plus.
Arrive ensuite The Helltons. Je ne connaissais pas du tout le groupe avant ce soir, je savais juste que Clem’ des Nina’School y sévit. Et dès que ça part, c’est la claque. Le pop punk des Bordelais est vraiment efficace. Que ce soit la répétitive (et là je ne le dis pas dans un sens négatif), « Better off alone », « Danny’s on drugs » dont le refrain reste coincé en tête, ou encore « I hate U2 » où les deux guitares se répondent bien. Mais coup de cœur à « Left to right », qui incite tout le monde à lever le poing et reprendre en chœur. Si on ajoute à ça « No friends » et son intro de basse très cool, on obtient un super bon moment qu’on aura pas vu passer. J’irais même me jeter sur le pack Tee shirt + cd, que je recommande à chaque amateur du genre qui lira ceci. Les mecs n’inventent rien, mais ils sont cool, et on a hâte de remettre ça. Seul regret pour ce set, toujours personne dans le public.
On finit la soirée par Les Rasoirs Electriques, groupe de pop punk avec entre autres Alex, batteur de Guerilla Poubelle. Ici, il change d’instrument et passe à la six cordes. Et miracle ! On dépasse enfin la quinzaine de personnes. Alors c’est sûr, ça n’a rien d’extraordinaire, mais ça fais quand même plaisir. Le groupe envoie bien quant à lui, avec les excellentes « Dans ma télévision », « Casser du suc’ sur le dos des gens » ou « Qu’ai je à répondre ». Même constat que pour The Helltons, les sikhs du combo sont efficaces et restent bien scotchées en tête. Le bassiste arrivé dernièrement à l’air de bien s’amuser, tout comme le batteur qui gère bien derrière ses fûts. La voix d’Alex quant à elle passe super, et il a l’air du mec très concentré sur son sujet. Ils finiront par une bonne reprise de Sons of Buddha, « Drunk punk ».
En conclusion, un bon concert ici au Trokson, avec quand même le regret d’avoir vu si peu de monde répondre présent, ce qui aura peut être baissé l’envie et la motivation des groupes.
Aurel