The Flatliners + Dear Landlord + Uncommonmenfrommars + Nichiel's au Warmaudio (69)
C'est Le concert qu'il ne fallait pas manquer ce mois-ci. De très bons groupes donc pour cette sympathique salle du Warmaudio. Organisé par Auxily rock, ce concert promettait d'être énorme.
Et il l'a été. Galérant un peu pour trouver la salle, finalement on arrive juste à temps pour entendre le début de set des Nichiel's. Les chambériens sont en forme, à part peut-être Romain, le batteur, souffrant de maux de gorge. Un peu emmerdant pour les choeurs. Retour à la musique. Les nouvelles ziks du deuxième album « J'ai marché parmi les zombies » passent vraiment bien l'épreuve du live, que ce soit « Conflits d'intérêts », « Va précariser ta mère » ou encore « Travail et suicide ».
Patoch, le roadie du groupe, vient de temps en temps prêter main forte à Romain pour les choeurs, donnant bien de sa personne et de sa voix. Devant JC et Nico assure comme il faut. De petits temps morts, le temps de discuter, s'accorder, et de faire quelques petits effets scéniques, comme de jouer assis. Le temps pour eux aussi de faire une reprise de « I live in hell » de Dear Landlord, traduite pour l'occasion en français. Dans le public, ça hoche de la tête, mais se sera tout pour le moment. Le set se termine comme d'habitude par « Votez pour moi », l'occasion pour quelques personnes de reprendre le refrain en choeurs. C'est vraiment toujours un plaisir de les voir.
Petite pause, et ce sont les Uncommonmenfrommars qui montent sur la scène. Le set commence sur « It's all for the greater good ». Le public, déjà conquis, répond bien au groupe qui se donne à fond dès le début. Ça commence d'ailleurs à pogoter joyeusement. Le dernier album « Functional dysfunctionality » est le plus représenté dans la set list de ce soir. Les excellentes « Bad ideas » ou « Face to the ground » font remuer le public. Quelques morceaux des anciens albums sont quand même à l'honneur, comme « Get the fuck out of my life », « Security » ou « Pizzaman ». Le morceau qui provoquera d'ailleurs le plus d'enthousiasme sera la très bonne « Noise pollution ». Il fait très chaud dans la salle, plutôt bien remplie pour un jour en semaine, mais il est vrai que l'affiche s'y prêtait plutôt pas mal. Le concert se terminera donc sur « I don't care », et l'occasion pour Ed de balancer : « On va leur montrer à ces Canadiens comment ça se passe chez nous !! ». Effectivement le public ne se fait pas prier, et fout le bordel en cette fin de set.
On sort un moment le temps de respirer un peu d'air, de boire une bière, et de voir les Américains de Dear Landlord s'installer. Je ne connaissais que très peu ce groupe, n'ayant malheureusement pas pris le temps d'écouter comme il le faut les morceaux. Grande erreur, car ils balancent à fond sur scène leur Pop punk rauque. C'est rapide, ça joue très bien, et le public apprécie, chantant les paroles à tue-tête . Ce groupe balance vraiment de supers hymnes pop punk, simple mais efficace. Je ne m'éterniserais pas plus sur le concert, ne connaissant pas trop les ziks, mais ce fut un très bon moment, qui m'a paru tout de même un peu court. Sûrement un groupe que j'aimerais revoir plus tard, une fois que j'aurais pris le temps de mieux connaître leurs compos.
On croise aussi pas mal de beau monde dans la salle comme les Bad Chickens, les gars de No Good Men, Bigblast, Forest ou encore Annita Babyface. Alex Ayrault, batteur de Guerilla Poubelle notamment, est également de la partie. Pas mal de monde s'entasse du côté du bar pendant les pauses, et pas que d'ailleurs. L'ambiance est vraiment très sympa, tout le monde parle un peu à tout le monde, et on a l'impression que tout ce petit monde se connaît, et est content de se retrouver ce soir.
Enfin pour clôturer la soirée, ce sont The Flatliners qui débarquent sur la scène du Warmaudio, avec leur nouveau skeud sous le coude, « Cavalcade ». Le groupe balance direct leur bon Punk rock à toute allure, et le public est tout de suite dans le bain. Quelques slams viennent agrémenter le set des Canadiens, et des pogos pour quasiment chaque titre. Les nouveaux morceaux claquent vraiment bien, avec toujours cette voix éraillée et les choeurs puissants l'accompagnant. Ça envoie du bois comme on dit. Quelques morceaux un peu plus « Ska » ne font pas ralentir l'allure et la splendide « July, August, Reno » fait dresser les poings en l'air. Le set est assez long, le temps de bien profiter de cet excellent groupe, à voir absolument. Le groupe à l'air de bien s'amuser, bouge bien sur scène, et le bassiste est assez impressionnant avec des lignes de basses très classes. Le batteur, lui aussi, est bien dans son truc, concentré. Les deux guitaristes discutent aussi pas mal avec le public, interpellant deux ou trois personnes, et se lançant aussi parfois dans de petits monologues. Ils déposent les armes, et quelques « one more song » plus tard, ils reviennent pour un très bon rappel qui comptera, pour notre plus grand bonheur, plus d'une chanson. Cela viendra donc terminer cette excellente soirée.
Bref, un concert énorme, avec des groupes qui se donnent à fond sur scène, voilà, on en demande pas plus. Merci à Auxily rock de nous avoir organisé une telle soirée, merci au Warmaudio et Merci à tous ces excellents groupes. Ce fut épée.
Aurel
Et il l'a été. Galérant un peu pour trouver la salle, finalement on arrive juste à temps pour entendre le début de set des Nichiel's. Les chambériens sont en forme, à part peut-être Romain, le batteur, souffrant de maux de gorge. Un peu emmerdant pour les choeurs. Retour à la musique. Les nouvelles ziks du deuxième album « J'ai marché parmi les zombies » passent vraiment bien l'épreuve du live, que ce soit « Conflits d'intérêts », « Va précariser ta mère » ou encore « Travail et suicide ».
Patoch, le roadie du groupe, vient de temps en temps prêter main forte à Romain pour les choeurs, donnant bien de sa personne et de sa voix. Devant JC et Nico assure comme il faut. De petits temps morts, le temps de discuter, s'accorder, et de faire quelques petits effets scéniques, comme de jouer assis. Le temps pour eux aussi de faire une reprise de « I live in hell » de Dear Landlord, traduite pour l'occasion en français. Dans le public, ça hoche de la tête, mais se sera tout pour le moment. Le set se termine comme d'habitude par « Votez pour moi », l'occasion pour quelques personnes de reprendre le refrain en choeurs. C'est vraiment toujours un plaisir de les voir.
Petite pause, et ce sont les Uncommonmenfrommars qui montent sur la scène. Le set commence sur « It's all for the greater good ». Le public, déjà conquis, répond bien au groupe qui se donne à fond dès le début. Ça commence d'ailleurs à pogoter joyeusement. Le dernier album « Functional dysfunctionality » est le plus représenté dans la set list de ce soir. Les excellentes « Bad ideas » ou « Face to the ground » font remuer le public. Quelques morceaux des anciens albums sont quand même à l'honneur, comme « Get the fuck out of my life », « Security » ou « Pizzaman ». Le morceau qui provoquera d'ailleurs le plus d'enthousiasme sera la très bonne « Noise pollution ». Il fait très chaud dans la salle, plutôt bien remplie pour un jour en semaine, mais il est vrai que l'affiche s'y prêtait plutôt pas mal. Le concert se terminera donc sur « I don't care », et l'occasion pour Ed de balancer : « On va leur montrer à ces Canadiens comment ça se passe chez nous !! ». Effectivement le public ne se fait pas prier, et fout le bordel en cette fin de set.
On sort un moment le temps de respirer un peu d'air, de boire une bière, et de voir les Américains de Dear Landlord s'installer. Je ne connaissais que très peu ce groupe, n'ayant malheureusement pas pris le temps d'écouter comme il le faut les morceaux. Grande erreur, car ils balancent à fond sur scène leur Pop punk rauque. C'est rapide, ça joue très bien, et le public apprécie, chantant les paroles à tue-tête . Ce groupe balance vraiment de supers hymnes pop punk, simple mais efficace. Je ne m'éterniserais pas plus sur le concert, ne connaissant pas trop les ziks, mais ce fut un très bon moment, qui m'a paru tout de même un peu court. Sûrement un groupe que j'aimerais revoir plus tard, une fois que j'aurais pris le temps de mieux connaître leurs compos.
On croise aussi pas mal de beau monde dans la salle comme les Bad Chickens, les gars de No Good Men, Bigblast, Forest ou encore Annita Babyface. Alex Ayrault, batteur de Guerilla Poubelle notamment, est également de la partie. Pas mal de monde s'entasse du côté du bar pendant les pauses, et pas que d'ailleurs. L'ambiance est vraiment très sympa, tout le monde parle un peu à tout le monde, et on a l'impression que tout ce petit monde se connaît, et est content de se retrouver ce soir.
Enfin pour clôturer la soirée, ce sont The Flatliners qui débarquent sur la scène du Warmaudio, avec leur nouveau skeud sous le coude, « Cavalcade ». Le groupe balance direct leur bon Punk rock à toute allure, et le public est tout de suite dans le bain. Quelques slams viennent agrémenter le set des Canadiens, et des pogos pour quasiment chaque titre. Les nouveaux morceaux claquent vraiment bien, avec toujours cette voix éraillée et les choeurs puissants l'accompagnant. Ça envoie du bois comme on dit. Quelques morceaux un peu plus « Ska » ne font pas ralentir l'allure et la splendide « July, August, Reno » fait dresser les poings en l'air. Le set est assez long, le temps de bien profiter de cet excellent groupe, à voir absolument. Le groupe à l'air de bien s'amuser, bouge bien sur scène, et le bassiste est assez impressionnant avec des lignes de basses très classes. Le batteur, lui aussi, est bien dans son truc, concentré. Les deux guitaristes discutent aussi pas mal avec le public, interpellant deux ou trois personnes, et se lançant aussi parfois dans de petits monologues. Ils déposent les armes, et quelques « one more song » plus tard, ils reviennent pour un très bon rappel qui comptera, pour notre plus grand bonheur, plus d'une chanson. Cela viendra donc terminer cette excellente soirée.
Bref, un concert énorme, avec des groupes qui se donnent à fond sur scène, voilà, on en demande pas plus. Merci à Auxily rock de nous avoir organisé une telle soirée, merci au Warmaudio et Merci à tous ces excellents groupes. Ce fut épée.
Aurel