Nichiel's + Brixton Robbers + Foolish + Kill The Donuts au Brin de Zinc (73)
Ce soir, on fait encore une fois le rock au Brin de zinc'. Et pas avec n'importe qui, puisque les Brixton Robbers sont de la partie, prêts à envoyer du lourd.
On arrive tranquille au bar vers 20h, on croise les copains, et on discute le temps que le premier groupe se mette en place et débute la soirée.
Il est 21h et Kill The Donuts envoie la sauce. De « Tuning » avec son refrain accrocheur, en passant par « Nevermind the USA ». Ils balancent bien comme il faut leur Punk garage, avec des mélodies qui claquent. Arrive ensuite une très bonne reprise des Queers, « Monster zero » et ses riffs qui font remuer les têtes, et tout le reste aussi d'ailleurs, puis « Big brother » et son refrain qui fait lever les poings en l'air. La voix rauque du chanteur passe vraiment super avec ce style. On le verra tout le long du concert s'agiter dans tous les sens, et essayer de déclencher les pogos, sans grande réussite. Les Aixois terminent par « Sex, gore and Rock n'roll » et « Good night » qui viennent parfaitement conclure le set.
C'est à Foolish de poursuivre et ils le font de bien belle façon. Ces gonzes envoient du lourd dès le début avec l'excellente « No matter », la ligne de chant bien assurée et appuyée par Loren, trompettiste et back vocals. Justement, en parlant de trompette, elle est vraiment du meilleur effet, et notamment sur ce morceau, qui je trouve est un des meilleurs du groupe. Ça commence à bouger pas mal devant, et tout le monde peut reprendre en chœur les « Woho » de morceaux comme « Beautiful girl », « No matter » déjà cité plus haut, et la tuerie punk rock, « No pain » avec une très bonne intro de basse, et un passage plus lent, avec toujours cette trompette, qui vient calmer le jeu et donner une petite touche ska. Aleksi, le chanteur, profite des quelques pauses entre les morceaux pour parler un peu au public et se désaltérer grâce à sa bouteille d'eau, ou bien... est-ce de la vodka? Bref ce n'est pas vraiment le sujet. Les lignes de basse sont vraiment excellentes, comme sur « Go away ». Le public a vraiment l'air d'apprécier, et se bougera un peu plus jusqu'à la fin du concert. On verra même le guitariste des Brixton Robbers devant, qui finalement ne finira pas dans un coma éthylique, comme l'avait annoncé le bassiste de Foolish.
En parlant de Brixton Robbers justement, c'est à eux de grimper sur la scène. Actuellement en tournée en France avec les Nichiel's, c'était un moment à ne pas rater. Le groupe à l'air en forme et le concert des Canadiens (ah non attention, des Québécois, ne commençons pas à les vexer) s'annonce très intéressant. J'avais hâte de les voir à l'œuvre, et je n'ai pas été déçu. C'est donc le bassiste qui est au chant principal, et assure vraiment bien, avec une voix puissante et éraillée. L'excellente « Bright light » est dégainée très vite, avec une intro du meilleur effet. Le groupe dégage pas mal d'énergie et c'est un très bon moment qu'ils nous proposent. Le batteur est impressionnant, martelant son instrument sans pitié, avec un rythme rapide et maîtrisé sur tous les morceaux. Le temps de changer de guitare pour cause de corde cassée, Mark, l'autre guitariste, a le temps de nous montrer son talent comique avec une blague, dénuée de sens, ce qui en fait un bon moment de distraction. On rattaque avec la même énergie, et ça bouge vraiment pas mal dans le bar. « Legal drinking age » et ses solos bien mélodiques, ou encore la très bonne « Green grass », où les deux grattes se répondent parfaitement, avec encore une fois un solo diabolique. La basse est également bien présente dans nos oreilles, avec un bon son, géré ce soir par Nico, bassiste des Nichiel's. Un morceau sera également joué en l'honneur de Mark, parlant d'une obscure histoire de cheval. Le set se termine, laissant me semble-t-il une très bonne impression à tous les gens présents ce soir, devant un groupe qui aura envoyé du bois.
Enfin pour clôturer la soirée, ce sont les Nichiel's qui débarquent, tous ayant subi sur la moitié du crâne une teinture blond /orangé. C'est ce soir que sort officiellement leur nouvel album, et les nouvelles chansons seront évidemment à l'honneur. Les anciens morceaux ne seront pas oubliés pour autant. Le set démarre d'ailleurs avec « Dans l'excès », en hommage aux conneries faites par le groupe. Les fidèles du trio sont présents, devant la scène, prêts à chanter les titres de « J'ai marché parmi les zombies », comme « Conflits d'intérêts », « Va précariser ta mère », dont le texte à été écrit par Alex des Justin(e), ou encore l'excellente « Un préjugé, une balle ». « I live in hell » des Dear Landlord est à nouveau envoyée, et sera nettement mieux réussie que lors du concert à Lyon quelques jours plus tôt. La musique et la voix de JC ont quand même bien évolué, rendant leurs ziks plus agressives. Je trouve aussi les textes bien travaillés, et encore meilleurs que ceux du premier album. Il y a vraiment une bonne ambiance, les gens ont le sourire, et bougent sur tout les morceaux, même si les nouveaux titres ne sont pas encore bien connus par le public. Mais le meilleur morceau, pour moi, du nouvel album arrive, et tout le monde peut chanter les « Wohoho » et « Hey Hey » du refrain de « Travail et suicide », qui reste bien scotché en tête. Les Brixton viendront même chanter sur « Tout pour moi », dont les chœurs étaient déjà assurés par un autre Québécois sur l'album, Eric, chanteur / guitariste de Opération Dynamo. Le set est assez long, le groupe a l'air content d'être là, et remue dans tous les sens sur la petite scène du Brin de zinc', bien que ce soit une habitude pour eux. Le concert se termine dans un joyeux bordel, la batterie posée devant la scène. Les Brixton Robbers viennent jouer avec leurs potes et faire une reprise mémorable de l'excellente « Ad vitam eternam » de Charly Fiasco, figurant sur leur split avec Guerilla Poubelle. Romain et Matt, batteur de Brixton Robbers, se relayeront durant le morceau, ainsi que JC et Nico au chant.
C'est donc sur ce très bon moment que le concert se termine, on sort au frais après avoir bien transpiré, et finir la soirée en se sussurant des choses...
Aurel
On arrive tranquille au bar vers 20h, on croise les copains, et on discute le temps que le premier groupe se mette en place et débute la soirée.
Il est 21h et Kill The Donuts envoie la sauce. De « Tuning » avec son refrain accrocheur, en passant par « Nevermind the USA ». Ils balancent bien comme il faut leur Punk garage, avec des mélodies qui claquent. Arrive ensuite une très bonne reprise des Queers, « Monster zero » et ses riffs qui font remuer les têtes, et tout le reste aussi d'ailleurs, puis « Big brother » et son refrain qui fait lever les poings en l'air. La voix rauque du chanteur passe vraiment super avec ce style. On le verra tout le long du concert s'agiter dans tous les sens, et essayer de déclencher les pogos, sans grande réussite. Les Aixois terminent par « Sex, gore and Rock n'roll » et « Good night » qui viennent parfaitement conclure le set.
C'est à Foolish de poursuivre et ils le font de bien belle façon. Ces gonzes envoient du lourd dès le début avec l'excellente « No matter », la ligne de chant bien assurée et appuyée par Loren, trompettiste et back vocals. Justement, en parlant de trompette, elle est vraiment du meilleur effet, et notamment sur ce morceau, qui je trouve est un des meilleurs du groupe. Ça commence à bouger pas mal devant, et tout le monde peut reprendre en chœur les « Woho » de morceaux comme « Beautiful girl », « No matter » déjà cité plus haut, et la tuerie punk rock, « No pain » avec une très bonne intro de basse, et un passage plus lent, avec toujours cette trompette, qui vient calmer le jeu et donner une petite touche ska. Aleksi, le chanteur, profite des quelques pauses entre les morceaux pour parler un peu au public et se désaltérer grâce à sa bouteille d'eau, ou bien... est-ce de la vodka? Bref ce n'est pas vraiment le sujet. Les lignes de basse sont vraiment excellentes, comme sur « Go away ». Le public a vraiment l'air d'apprécier, et se bougera un peu plus jusqu'à la fin du concert. On verra même le guitariste des Brixton Robbers devant, qui finalement ne finira pas dans un coma éthylique, comme l'avait annoncé le bassiste de Foolish.
En parlant de Brixton Robbers justement, c'est à eux de grimper sur la scène. Actuellement en tournée en France avec les Nichiel's, c'était un moment à ne pas rater. Le groupe à l'air en forme et le concert des Canadiens (ah non attention, des Québécois, ne commençons pas à les vexer) s'annonce très intéressant. J'avais hâte de les voir à l'œuvre, et je n'ai pas été déçu. C'est donc le bassiste qui est au chant principal, et assure vraiment bien, avec une voix puissante et éraillée. L'excellente « Bright light » est dégainée très vite, avec une intro du meilleur effet. Le groupe dégage pas mal d'énergie et c'est un très bon moment qu'ils nous proposent. Le batteur est impressionnant, martelant son instrument sans pitié, avec un rythme rapide et maîtrisé sur tous les morceaux. Le temps de changer de guitare pour cause de corde cassée, Mark, l'autre guitariste, a le temps de nous montrer son talent comique avec une blague, dénuée de sens, ce qui en fait un bon moment de distraction. On rattaque avec la même énergie, et ça bouge vraiment pas mal dans le bar. « Legal drinking age » et ses solos bien mélodiques, ou encore la très bonne « Green grass », où les deux grattes se répondent parfaitement, avec encore une fois un solo diabolique. La basse est également bien présente dans nos oreilles, avec un bon son, géré ce soir par Nico, bassiste des Nichiel's. Un morceau sera également joué en l'honneur de Mark, parlant d'une obscure histoire de cheval. Le set se termine, laissant me semble-t-il une très bonne impression à tous les gens présents ce soir, devant un groupe qui aura envoyé du bois.
Enfin pour clôturer la soirée, ce sont les Nichiel's qui débarquent, tous ayant subi sur la moitié du crâne une teinture blond /orangé. C'est ce soir que sort officiellement leur nouvel album, et les nouvelles chansons seront évidemment à l'honneur. Les anciens morceaux ne seront pas oubliés pour autant. Le set démarre d'ailleurs avec « Dans l'excès », en hommage aux conneries faites par le groupe. Les fidèles du trio sont présents, devant la scène, prêts à chanter les titres de « J'ai marché parmi les zombies », comme « Conflits d'intérêts », « Va précariser ta mère », dont le texte à été écrit par Alex des Justin(e), ou encore l'excellente « Un préjugé, une balle ». « I live in hell » des Dear Landlord est à nouveau envoyée, et sera nettement mieux réussie que lors du concert à Lyon quelques jours plus tôt. La musique et la voix de JC ont quand même bien évolué, rendant leurs ziks plus agressives. Je trouve aussi les textes bien travaillés, et encore meilleurs que ceux du premier album. Il y a vraiment une bonne ambiance, les gens ont le sourire, et bougent sur tout les morceaux, même si les nouveaux titres ne sont pas encore bien connus par le public. Mais le meilleur morceau, pour moi, du nouvel album arrive, et tout le monde peut chanter les « Wohoho » et « Hey Hey » du refrain de « Travail et suicide », qui reste bien scotché en tête. Les Brixton viendront même chanter sur « Tout pour moi », dont les chœurs étaient déjà assurés par un autre Québécois sur l'album, Eric, chanteur / guitariste de Opération Dynamo. Le set est assez long, le groupe a l'air content d'être là, et remue dans tous les sens sur la petite scène du Brin de zinc', bien que ce soit une habitude pour eux. Le concert se termine dans un joyeux bordel, la batterie posée devant la scène. Les Brixton Robbers viennent jouer avec leurs potes et faire une reprise mémorable de l'excellente « Ad vitam eternam » de Charly Fiasco, figurant sur leur split avec Guerilla Poubelle. Romain et Matt, batteur de Brixton Robbers, se relayeront durant le morceau, ainsi que JC et Nico au chant.
C'est donc sur ce très bon moment que le concert se termine, on sort au frais après avoir bien transpiré, et finir la soirée en se sussurant des choses...
Aurel