Chronique - Dear Landlord
Groupe : Dear Landlord
Nom de l'Album/EP/Split-CD : Dream Home
Format : Album
Originaire de : Midworld, US
Date de sortie : 2009
Genre : Comédie/Pop-Punk/Punk
01. I Live In Hell
02. Rosa
03. High Fives
04. Lake Ontario
05. Landlocked
06. Doormat
07. Three To The Beach
08. Park Bench
09. Goodbye To Oakland
10. Last Time I Checked
11. Whiskey & Records
12. Lost Cause
13. Begging For Tips
14. A World That We Never Made
Voici Dear Landlord, un groupe de super héros, quatre Américains : Adam et Brett de The Copyrights, Brad de The Gateway District et Zack de Off With Their Heads (qui étaient tout deux dans les terribles RivetHead). Là, chez les connaisseurs, il est possible d’observer un début d’érection.
On est même pas étonné de savoir que cet album sort chez No Idea, le label de Gainsville, qui fait rêver avec son catalogue de groupe et son FEST annuel (plus de 200 groupes en 3 jours). Une référence dans ce genre de musique, j’entends le punk rauque à poing levé. Là ou en concert, on sent l’aisselle du voisin qui hurle toutes les paroles par cœur !
Première chanson, pas d’intro instrumentale, pas le temps ! On attaque dès la première seconde sur le refrain de la très bonne « I Live In Hell ». Tout le monde chante, C’est un déluge de voix à l’unisson, on ferme les yeux et on imagine la claque scénique.
Ce cd regorge de refrain du genre, chanté à l’unisson avec la mélodie parfaite, celle qui reste dans la caboche (« High Five », « Three To The Beach », …).
Les chansons sont assez courtes (beaucoup sont inférieures à 2 minutes), et finalement, Dear Landlord n’a pas besoin de plus de temps pour aller à l’essentiel, « Goodbye To Oakland » nous le prouve en 56 secondes.
Les textes sont assez sombre (« Landlocked », « Goodbye to Oakland »), parfois nostalgiques, noyés dans la dépression et l’alcool, et très bien écrits. Mais on a souvent une note d’espoir appuyée par les airs unificateurs des refrains : «A World That We Never Made », le brulot de 4 minutes qui termine le cd sur la meilleure des notes. Une avalanche de riff et d’airs, de plus en plus mélodique. Je vous mets au défi de ne pas chanter les « And stay, right where they want you,… » au bout de la deuxième écoute !
La production est énorme, le son est monstrueux. La basse sonne d’enfer.
On peut quand même noter la ressemblance très marquée avec l’ancien groupe de Brad et Zack : Rivethead. Bon ou mauvais point, Rivethead étaient excellents, Dear Landlord l’est autant.
Vous tenez l’album qu’il vous faut pour aller danser, plein de bière dans le gosier, à la prochaine boom d’anniversaire !
Et en plus de ça, ils seront en Europe pendant le mois de mai, avec deux dates française : Paris et Lyon ! Avis aux amateurs !
Roms.